Le 27 Mai 1947, Billie Holiday, immense chanteuse,
est jugée pour détention et dissimulation de drogues.
Sur les conseils de son agent Joe Glaser, elle se présente seule sans avocat devant ses juges et reconnait les faits.
Pas de clémence pour le tribunal qui veut faire un exemple retentissant.
Billie est condamnée à un an et un jour de détention.
Elle est libérée pour bonne conduite le 16 mars 1948, Joe Glaser organise son concert de retour.
Elle se produit le 27 mars au Carnegie Hall
accompagnée par Bobby Tucker au piano, John Levy à la contrebasse, Remo Palmieri à la guitare et Denzil Best à la batterie.
La soirée est un triomphe et les spectateurs trop nombreux trouveront place jusque sur la scène, dans la fosse ou resteront debout.
Billie interprètera 21 chansons en commençant par « I cover the waterfront ». S’en suivront pas moins de 6 rappels.
La soirée ne fut malheureusement pas enregistrée.
Pour cette création :
Michel Parmentier au piano
Marc Alibert à la guitare
Emmanuel Forster à la contrebasse
Daniel Dumoulin à la batterie pour accompagner Natacha Kanga au chant avec pour point de départ la set list de ce moment mythique.
Fidèles aux orchestrations de l’époque en début de concert, ils donnent à la musique de Billie des sonorités plus contemporaines et au fur et à mesure du spectacle.
Un voyage dans l’univers envoûtant de Lady Day.